Fusion des réseaux de l'enseignement officiel

Question orale de Mme Stéphanie Cortisse, Députée, à Mme Valérie Glatigny, Ministre de l'Éducation, à propos de la fusion des réseaux de l'enseignement officiel
Mme Stéphanie Cortisse (MR). – D'après la Déclaration de politique communautaire (DPC), «aujourd'hui, l'offre d'enseignement officiel en Fédération Wallonie-Bruxelles est éclatée entre deux réseaux: l'officiel organisé (WBE) et l'officiel subventionné. Ce dernier réseau est lui-même divisé entre deux fédérations de [pouvoirs organisateurs]: le Conseil des pouvoirs organisateurs de l'enseignement officiel neutre subventionné (CPEONS) et le Conseil de l'enseignement des communes et des provinces (CECP). La situation actuelle est source d'inefficacité, de dispersion de moyens et d'inégalité puisque les établissements de l'officiel organisé reçoivent davantage que ceux de l'officiel subventionné». Ainsi, «afin de rendre l'architecture éducative de la Fédération Wallonie-Bruxelles plus efficace et plus efficiente, le Gouvernement souhaite fusionner les réseaux de l'enseignement officiel et s'engage à faciliter des opérations de rationalisation et de regroupement des établissements en leur sein. Le gouvernement examinera par ailleurs la manière dont le CECP et le CPEONS pourraient fusionner».
Madame la Ministre, la fusion entre le Conseil de l'enseignement des communes et des provinces (CECP) et le Conseil des pouvoirs organisateurs et de l'enseignement officiel neutre subventionné (CPEONS) est-elle à l'étude et, dans l'affirmative, quelles sont les avancées dans ce dossier? Qu'en est-il en outre d'un rapprochement entre ces réseaux et celui de Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE)?
Mme Valérie Glatigny, Ministre de l'Éducation. – La DPC est claire: nous souhaitons rendre le système éducatif de la Fédération Wallonie-Bruxelles plus lisible et plus efficace. La fragmentation actuelle entre les réseaux de l'enseignement officiel représenté par WBE, le CECP et le CEPEONS engendre des inégalités de traitement, des dispersions des moyens et des difficultés de gouvernance. Le dossier est loin d'être simple, car il touche à des identités institutionnelles fortes et à des équilibres locaux parfois complexes. Toutefois, je suis convaincue qu'il faudra évoluer, avec méthode et respect, vers une plus grande cohérence de l'enseignement officiel.
Le gouvernement s'est engagé dans cette dynamique et mon cabinet entamera, dans les prochaines semaines, des concertations avec les institutions représentant l'enseignement officiel avec un objectif clair: garantir à chaque élève un enseignement de qualité, dans un cadre institutionnel plus lisible et plus efficace.
Mme Stéphanie Cortisse (MR). – Je vous rejoins sur ce point, Madame la Ministre: le système doit être rendu plus lisible et plus efficace. Cela n'a plus de sens d'avoir un si grand nombre de réseaux officiels. J'entends que les concertations concernant ce chantier important débuteront bientôt et je ne manquerai pas d'y revenir ultérieurement.