Question sur le statut des conseillers philosophiques et religieux en IPPJ

11/09/2020

Question écrite de Madame Stéphanie Cortisse, Députée, à Madame Valérie Glatigny, Ministre de l'Aide à la Jeunesse, relative au statut des conseillers philosophiques et religieux en IPPJ (suivi).

Mme Stéphanie Cortisse, députée (MR).- La Déclaration de politique communautaire (DPC) prévoit que le Gouvernement « établira un statut administratif et pécuniaire au profit des conseillers laïques et religieux au sein des IPPJ. Ce statut fixera notamment des conditions d'accès minimales à la fonction, imposera une formation permanente tout au long de la carrière et fixera un barème permettant une rémunération correspondant à la qualification du conseiller ».

Lorsque je suis venue vers vous sur le sujet en Commission en février dernier, vous me précisiez que des travaux préparatoires ont été entamés au sein de l'Administration Générale de l'Aide à la Jeunesse (AGAJ) et qu'une réunion avec la direction générale de la fonction publique et des ressources humaines était prévue au premier trimestre 2020.

Madame la Ministre, mes questions à ce sujet sont les suivantes : Cette réunion a-t-elle pu avoir lieu ? Si oui, qu'en est-il ressorti ? Quelle est la suite des opérations et le timing prévu ?

Madame Valérie Glatigny, Ministre de l'Aide à la Jeunesse.- La crise sanitaire relative au Covid-19 a nécessité une adaptation et une priorisation des travaux pour l'ensemble des départements.

Pour ce qui concerne l'Administration générale de l'Aide à la Jeunesse et du Centre communautaire pour mineurs dessaisis, et pour le Service général des IPPJ et des EMA en particulier, il s'est agi par priorité d'organiser en urgence les services de sorte à garantir la continuité des prises en charge et des suivis des jeunes, en même temps que de mettre en place l'ensemble des protocoles sanitaires requis.

Les travaux entamés en vue de répondre aux engagements pris par la Déclaration de Politique Communautaire concernant le statut des conseillers philosophiques et religieux en IPPJ ont donc dû être reportés de quelques mois.

Je compte à présent demander à mon administration de se coordonner dans les meilleurs délais avec la Direction générale de la Fonction publique et des Ressources humaines afin d'envisager le contenu du statut administratif et pécuniaire qu'il est prévu d'établir en faveur des conseillers philosophiques et religieux en IPPJ.