Question sur l'encadrement en maternelle

15/03/2021

Question écrite de Madame Stéphanie CORTISSE, Députée, à Madame Caroline DÉSIR, Ministre de l'Éducation, relative à l'encadrement en maternelle

Mme Stéphanie Cortisse, Députée (MR).- Madame la Ministre, une attention particulière est accordée à l'enseignement maternel dans les réformes du Pacte pour un enseignement d'Excellence, notamment via un renforcement de l'encadrement. C'est d'ailleurs l'enseignement fondamental qui a bénéficié en priorité des nouvelles mesures du Pacte.

Dans la Déclaration de Politique Communautaire (DPC), le Gouvernement déclare vouloir "Continuer à soutenir l'enseignement maternel en prévoyant un encadrement adéquat afin d'assurer la qualité de l'accueil et améliorer le soutien à l'enseignement fondamental" et en "préconisant de poursuivre le renforcement de l'encadrement, notamment par l'engagement d'un nombre plus élevé de puéricultrices et puériculteurs".

En décembre dernier, vous m'annonciez l'engagement de 1.200 équivalents temps plein, à savoir des instituteurs, logopèdes et puéricultrices supplémentaires, ce que j'ai déjà eu l'occasion de saluer en séance plénière.

Je salue par ailleurs la décision de votre Gouvernement d'avoir dégagé, au budget initial 2021, un montant de 2.312.920 EUR pour l'enseignement fondamental, sachant que le budget consacré à l'enseignement secondaire est de 2.931.547 EUR et que cela tend donc vers un rééquilibrage du différentiel de financement entre le fondamental et le secondaire.

Dans le cadre de mes rencontres de terrain avec les directeurs des établissements scolaires de l'arrondissement de Verviers, il me revient que malgré cette amélioration de l'encadrement maternel, l'accueil des plus jeunes enfants, parfois âgés de 2 ans et demi, resterait problématique dans certaines écoles maternelles où ceux-ci seraient parfois intégrés dans des classes de 28 à 29 enfants, en attendant l'ouverture d'une nouvelle classe. Certes, certains instituteurs ont parfois la chance d'être soutenus par une puéricultrice (dont le statut est souvent précaire), mais cela ne les soulagerait qu'en partie lorsqu'ils ont autant d'enfants en classe.

Madame la Ministre, mes questions sont les suivantes :

Je vous remercie pour vos réponses.

Mme Caroline Désir, Ministre de l'Education.- Madame la Députée, la problématique des ouvertures de classes en maternelle génère peu d'interpellations auprès de mes services. L'augmentation du cadre en maternel est calculé en fonction du nombre d'élèves régulièrement inscrits. Les nombres pivots atteints proméritent des postes d'enseignant. Ces augmentations se font à raison de mi-temps. Il est vrai que cela peut dans certains cas provoquer un déséquilibre au niveau des nombres d'enfant par classe. Toutefois cette solution permet d'apporter de l'aide au titulaire.

Un objectif du pacte est de revaloriser l'enseignement maternel. Le chantier 1 est consacré à cet objectif. Différents projets sont en cours dans ce chantier dont celui de la fréquentation régulière des élèves de maternelle et celui de la transition qui concerne l'entrée à l'école maternelle et le passage entre la section maternelle et celle du primaire. D'autres ont été réalisés, comme l'augmentation de l'encadrement en maternel, qui est pleinement entré en vigueur.

Sur base des priorités de la DPC, il est également prévu de mener à bien une réflexion en vue d'ajuster le nombre des puériculteurs en fonction des besoins des écoles. Ce travail prend lui aussi place dans le chantier 1.

En vous remerciant pour votre question.